Waterlight Graffiti

Waterlight Graffiti est le résultat de la découverte par l’artiste du dishu lors d’un voyage en Chine. Cette calligraphie éphémère à l’eau, où les pinceaux sont en mouvement formant ainsi un ballet gestuel, qui s’apparente à une forme d’art urbain.
Le but de la création de l’oeuvre est de proposer un nouveau matériau réactif afin de dessiner ou d’écrire des messages lumineux éphémères dans l’espace in situ ou ex situ.
Comment corréler une pratique artistique ancestrale et une vision numérique contemporaine ? Au travers d’une imagination, qui propose un nouveau type de surface interactive offrant au public une alternative au triste panneau publicitaire urbain et une nouvelle forme d’interaction dans l’espace public.

L’ensemble est un hommage au Etch a sketch de André Cassagnes qui avait également proposé une nouvelle surface d’expression, grâce à son écran magique.

Antonin Fourneau gravite entre Paris et Marseille, s’inspirant pour ses créations à la fois dans la diversité des cultures et des pratiques locales. Celles-ci mettent en lumière les interactions entre l’histoire des technologies, les jeux, la lumière, le son et le cinéma, tout en prenant une multiplicité de formes : installations, attractions, objets et événements. Fasciné par la réaction du public, Antonin Fourneau poursuit ses recherches sur les matériaux tout en s’ouvrant à des formes d’interaction non humaines. Lors de la résidence ATAATA à l’Université AUT d’Auckland en 2017, il entame un projet de recherche sur le son, le dessin et la couleur, d’où émerge un nouveau projet Sonoscriptum dans l’esprit du Waterlight Graffiti.

Cette œuvre est en remplacement de Sonoscriptum annulée pour des raisons indépendantes de notre volonté.