Été 2017 : on se prenait de passion pour les chansons remplies de charme d’un nouveau venu sur la scène folk/americana, Elias Dris. Captivé par différentes formes d’art depuis son adolescence (théâtre, poésie, musique, photographie, cinéma), c’est dans un premier album qu’il fit se concrétiser ses envies de création, influencées par des héros que sont par exemple Neil Young, David Bowie, Joni Mitchell, Arthur Rimbaud, Allen Ginsberg.
Si le disque fut enregistré en Californie (par Tom Menig, le producteur et père d’Alela Diane), c’est bien sa terre natale, la France, qui accueillait avec grand enthousiasme Gold In The Ashes. « Nouvelle star du folk français », « Petit prodige français », « Gold in the Ashes impressionne » pouvait-on lire ici-et-là dans certains médias dominants et/ou prescripteurs.
Suivra un an et demi de concerts et découverte de son public, puis le deuxième album. Une fois encore Elias Dris ne suit pas le sens du vent mais se fie à sa nature, ses envies et intuitions du moment. Beatnik Or Not To Be est une telle évolution par rapport à Gold In The Ashes qu’il pourrait être d’emblée considéré comme un troisième ou un quatrième album – impressionnante trajectoire en si peu de temps. Bien-sûr le cœur des chansons reste l’envie de raconter des histoires personnelles et sensibles, sans fard. Un album remarquable de liberté et de caractère, entre érudition artistique et plaisir pop coupable.